Histoire de TSHU #3: Ysabelle

Ysa préfère le TSHU

Et la course. Car elle court Ysabelle. Sportive. Marathonienne. Femme, fière, espiègle. Mouchoir en tissu ready for the run’. Le TSHU dans sa mini-poche. Keepin’ it up under the sun.

Elle vient de Saint-Antoine-Abbé, à la frontière de l’état de New York, Ysabelle : « près de Huntingdon. Tsé, le Maire Gendron ? » me lance-t-elle. Puis elle a bougé vers la ville Ysabelle, peut-être en faisant au revoir avec un mouchoir ou en courant à toutes jambes. Qui sait ?

Depuis, elle court toujours, parfois avec son TSHU Elvis, virevolte sur la piste. À chaque enjambée. Keepin’ it steady. Partie de la terre où les grands-pères se mouchaient dans un mouchoir en tissu, partie d’un beau coin, un beau coin reclus. Pour arriver à l’université, Ysabelle.

Lorsqu’elle court, elle affiche ses couleurs, « beaucoup plus qu’ailleurs ! »  me dit-elle.  Et pourtant, Ysabelle est drapée d’une poétique neutralité, élégante, engagée, jusqu’au choix des tonalités. La preuve : son mouchoir « qui a changé sa vie», son TSHU Elvis. Son compagnon de route, comme de piste.

Attirée par le gris et les motifs plus masculins, elle avoue, quand on jase de son TSHU, ne pas être « très fille». N’empêche que lorsqu’elle s’élance, foulée après foulée, Ysabelle égale grâce, l’élégance incarnée. Avec son mouchoir en tissu dans sa mini-poche, en prenant de la vitesse, notre coureuse défie les kilomètres avec souplesse et pure délectation. Courir, voilà sa passion.

À la piste comme à la ville, du béton de Montréal au marathon de Québec, Ysa préfère le TSHU.

Et vous ? Que préférez-vous ?

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